( English version at the bottom of the page )

Personne , à l'exception de l'Union soviétique , ne pouvait nommer des choses sans les nommer. Il suffit de prendre le satellite prévu pour être le
premier appareil artificiel dans l’espace à avoir reçu le surnom banal et pourtant impressionnant «Object D» . Un autre exemple de cette politique
de nom minimaliste est un intercepteur alimenté par une fusée mis au point par l’institut de recherche OKB-2 à la fin des années 1940 , «izdeliya (article) 468».
Le 468 était quelque peu ambitieuse pour la fin des années 1940 , une époque où les principaux pays militaires prévoyaient que des flottes de bombardiers
supersoniques pénétrant à haute altitude dans leur espace aérien constitueraient la principale menace dans l’avenir immédiat . L’Union soviétique travaille depuis le
début des années 30 sur des avions de recherche à propulsion-fusée , et le travail sur un intercepteur de fusée , le B1, a commencé sérieusement en 1940 .
À bien des égards , le 468 était le point culminant de cet effort . Un flèche étonnante , avec des petites ailes delta et une nageoire caudale énorme , assistée par
de grandes nageoires sous les ailes qui abritaient également le train d'atterrissage .
Le programme spatial soviétique a prouvé que sa technologie de moteur fusée était efficace et performant . En véritable fusée , le 468 décollerait à l’aide d’un
chariot à propulsion , avant d’utiliser son moteur de fusée liquide à chambres multiples et à quatre tuyères pour monter de 200 000 pieds en deux minutes et demie , guidé
jusqu’à sa cible à Mach 2 par radar dans le nez . La conception devait être remarquablement stable en vol , mais aurait été intéressante pour atterrir , étant donné que
la charge des ailes était plus du double de celle des chasseurs contemporains standard. C’est dommage qu’aucun des nombreux intercepteurs à propulsion pure fusée de la fin
des années 40 et du début des années 50 ne soit parvenu au ciel, en particulier le 468 . Après son annulation en 1951 , il ne reste plus du 468 , qu'une maquette de soufflerie
au musée de la technologie de Dubna .

Nous allons continuer ensemble l'histoire de cet avion . le décollage à l’aide d’un chariot à propulsion n'ayant pas donné satisfation , il a été décidé que le " 468 "
utiliserait ces moteurs fusées pour décoller . Correction au palonnier pendant le roulage . Correction trim pendant le vol .

-Touche 1 : Moteurs fusées .
-Touche 2 : Feux de positions .
-Touche 3 : Feux d'atterrissage .
-Aérofreins : vtol haut .
-Trim : trim .

English version :

No one, except the Soviet Union, could name things without naming them. Just take the satellite planned to be the
first artificial device in space to have received the banal and yet impressive nickname "Object D". Another example of this policy
The minimalist name is an interceptor powered by a rocket developed by the OKB-2 research institute in the late 1940s, "izdeliya (article) 468".
The 468 was somewhat ambitious for the late 1940s, a time when the major military countries foresaw bombers fleets
supersonic penetrating at high altitude in their airspace would be the main threat in the immediate future. The Soviet Union has been working since
early 30s on rocket-propelled search aircraft, and work on a rocket interceptor, the B1, began in earnest in 1940.
In many ways, 468 was the culmination of this effort. An astonishing arrow, with small delta wings and a huge caudal fin, assisted by
large fins under the wings that also housed the landing gear.
The Soviet space program has proven that its rocket engine technology is efficient and effective. As a real rocket, the 468 would take off with the help of a
propulsion truck, before using its multi-chamber, four-nozzle liquid rocket engine to climb 200,000 feet in two and a half minutes, guided
to his target at Mach 2 by radar in the nose. The design was to be remarkably stable in flight, but would have been interesting to land, given that
the wing load was more than double that of standard contemporary hunters. It's a pity that none of the many pure-rocket propulsion interceptors of the end
the 1940s and early 1950s did not reach the sky, especially the 468. After its cancellation in 1951, there is no longer a 468, a model wind tunnel
at the Dubna Museum of Technology.
Translated and corrected from Russian by me.

We will continue together the story of this aircraft. the take-off using a propulsion cart did not give satisfaction, it was decided that the "468"
would use these rocket engines to take off. Rudder correction while driving. Trim correction during the flight.

-Key 1: Rocket engines.
-Key 2: Position lights.
-Key 3: Landing lights.
-Aerofreins: high vtol.
-Trim: trim.